An torrer-mein

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Gwel’t e vezan da c’houloù deiz
O kuitaat didrouzik va neizh
Evit mont da vordig an hent
Da derriñ kailhastr a bep ment.

Ne ra nikun van da’m morzhol.
Ne ra mouezhig heklev d’e daol,
Hiboud va c’hunujenn hepken
Ouzh va harpañ em flanedenn.

Dirazon ma chom un’ bennak,
Eo ur bugel pe un den vak ;
Ha pet hini pa dremenont
’Stlap ouzhin selloù divergont !

Rak va micher, piv n’her goar,
Gant an holl a zo disprizet,
Laket ’vez er renk diwezhañ :
Un denig an hini he gra !

Padal er bed-mañ ‘vit pep stad
Eo ret kaout tud a galon vat ;
Jezuz e-unan hen diskouez :
’N e yaouankiz e oe kalvez.

’Vel ma’z eus paour ha pinvidik,
Re eurus ha re reuzeudik
Atav ’welomp ’heul re uhel
Tud keizh a zo o stad izel.

An droug n’eo ket ar baourentez
Met an dispi hag an dilez ;
Da c’hortoz ma reno ar Gwir,
Ho pet dalc’hegezh ur maenhir.

Er vuhez ’z oc’h ur perc’hirin
’Zle bale adal’ ar mintin
Oc’h en em ouestlañ d’e labour
Ha pediñ Doue d’e sikour.

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris(e).
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser le texte pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
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