An erc’h

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D’an Aotroù Monfort

Skleur ar mintin a luc’h war livenn-gein Are,
Goloet gant an erc’h kouezhet araok an deiz.
Den er-maez, er menez ; ar saout ’lezer er c’hraou.
Ar parkoù a chom mut, digeflusk an holl draoù.
An oabl gwer a hinon ; ne c’hwezh banne avel.
Er pellder ne glever ’met leñv ar gornigell.
Hiboud an dour er wazh ’ziskouez hepken buhez ;
War veg ar bodoù lann e kaver, O truez !
Al labous enkrezet o krenañ gant an naon.
Ar bed zo sebeliet ’vel pa vefe e kañv*. [kaon]
En tu-hont d’ar c’hoadoù ar brini a-vandenn
War o eskell pounner a weler o tremen,
O vont war-zu ar Yeun ’vit kavout da zebriñ
’N ur furchal en toulloù preñved ha loustoni.
Difonn war goad Mokun e sav un heol gorrek
A ra steredenniñ kribenn ar Roc’h Vechek.
Ar c’hloc’h bihan en tour en deus sonioù klemmus
A ziñs en ur vervel e mouezh an Añjeluz.

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris(e).
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser le texte pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
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