Toussaint Le Garrec est une figure de la littérature bretonne au début du XXème siècle : il arrive deuxième au concours de l’Union Régionaliste Bretonne (1902), et c’est un véritable écrivain dans la mesure où il parvient à se forger un style : c’est ainsi lui qui introduit la rime riche en breton. Joseph Loth regrette cependant, lors de la remise des prix, que les poètes ne sortent pas des sentiers battus et rebattus et, effectivement, ceux-ci chanteront encore l’appel à la harpe, le souffle sur la lande ou la mort du barde à l’époque du Surréalisme... Mais Toussaint Le Garrec assume parfaitement ce parti-pris en faveur de la tradition. Il s’engage lui-même dans le Gorsedd aux cotés d’Erwan Berthou, et lui donne une très belle oeuvre avec la pièce de théâtre Hollvelen. La génération suivante sera sans pitié, et Jakez Riou en donnera une parodie cruelle dans Gorsedd Digor. Mais ce conflit de générations n’a plus de sens désormais, et nous pouvons goûter les beaux poèmes de Toussaint Le Garrec pour ce qu’il sont.
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Toussaint Le Garrec
(1862-1939)
Kleze, telenn, kredenn, 1903
Concours de l’Union Régionaliste Bretonne en l’année 1903 – poème panceltique