Auguste Brizeux appartient à deux cénacles : celui des « Romantiques », où il croise Alfred de Vigny et Victor Hugo, et celui des « Celtisants », où il croise Jean-Marie Le Gonidec et Théodore de La Villemarqué.
Le cénacle des « Romantiques » pousse d’abord Auguste Brizeux à écrire en français : c’est le succès avec Marie (1831), et la consécration avec Les Bretons, qui est couronné par l’Académie Française (1845).
Le cénacle des « Celtisants » pousse ensuite Auguste Brizeux à écrire en breton : celui-ci parvient à insuffler le génie romantique à des thèmes populaires bretons dans Telenn Arvor (1844), qui est son chef-d’œuvre.
Un chef-d’œuvre un peu mince, mais la synthèse entre la modernité et la « bretonnité » est si réussie que des générations d’écrivains bretons y ont vu l’acte fondateur de la renaissance littéraire bretonne.
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